LE SIÈCLE DES CHIMÈRES
Chimère : n.f. Créature imaginaire composée d’associations diverses. Par extension, se rapporte à tout sentiment, intention ou projet hors de raison.
« Les Chimères ! Savez-vous qui elles sont ? On les prétend à Paris ; elles sont à New York ! On les croit à Berlin alors qu’elles sont à bord de l’express pour l’Orient ! On les réclame à Tokyo mais elles ont franchi l’équateur. Elle et lui… Lui et elle… Dalibor et Laüme Galjero ! Et toujours, derrière eux, ces larmes et ce sang qui s’écoulent… Mais qui les arrêtera ? » Course éperdue à travers le monde et le temps, Le Siècle des Chimères est le récit de la plus formidable traque racontée depuis Dracula, Fantômas et Fu-Manchu! Conte noir et roman d’aventures pétri de références ésotériques, c’est un feuilleton trépidant unissant Histoire et fantastique dans le plus envoûtant des mariages. Légende d’une fée succube attachée à un lignage déchu, Le Siècle des Chimères était connu seulement d’un petit cercle d’initiés. Après Les Neuf noms du soleil et Le Parlement des instincts, il était juste que cette série d’exception se révèle à un nouveau public.
Laüme et Dalibor Galjero
Esprit, élégance, charme, fortune… Il est de rares personnes auxquelles le destin semble avoir tout cédé. Ainsi Laüme et Dalibor Galjero. Mais pour un mot échangé avec eux ou pour un simple regard partagé, combien sont-ils ceux qui ont vu l’abîme s’ouvrir sous leurs pas ?
David Tewp
Sans naissance et sans appuis, ils sont nombreux, les hommes partis de rien qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour se créer une vie meilleure. Beaucoup suivent pour cela la voie du crime et de la tromperie. David Tewp, au contraire, a choisi le difficile chemin de l’honneur et de la droiture. Route ingrate et dangereuse, car c’est aussi là que rôdent ceux dont la joie est de souiller les âmes pures.
Thörun Gärensen
On peut être jeune, fort et instruit, il existe des époques où tous les atouts du monde causent votre malheur au lieu de vous en préserver. Pour avoir un instant cédé au mal, Thörun Gärensen n’a d’autre choix que de descendre toujours plus bas dans le tréfonds pour gagner son rachat…
Lewis Monti
Quelques petites plaques de cuivre arrachées aux bancs d’une église rappellent à Lewis Monti les noms de ceux qui ont jeté dans un puits les deux femmes auprès desquelles il a grandi. « Sorcières ! » ont-ils hurlé tandis qu’ils tiraient ces pauvres paysannes de leur cabane. Fallait-il qu’ils aient la vue mauvaise, ces gens respectables, pour confondre de simples rebouteuses avec l’engeance du démon ! Mais Lewis, lui, a le regard perçant. La véritable marque du mal, il sait la reconnaître. Si les errements commis par les sots peuvent être pardonnés, il sait que les crimes maléfiques ne s’effacent que par le sang des coupables.